À propos de Ghita Skali

Kit Kat est un quartier au Caire. Ce projet retrace l’histoire de ce nom et met en scène les personnages / personnes réelles qui ont créé l’identité de ce lieu. La marque de chocolat, la danseuse Kitty, son cabaret Kitty Cat, Cheick Housni, la mosquée Khalid Ibn Al Walid, le livre de Ibrahim Aslan, Bonaparte et le dealer Haram sont utilisés pour raconter une micro-histoire contemporaine d’une évolution des mœurs réinterprétée.

Fin 2013, une Tour Eiffel a été installée sur un rond point de la ville de Fes. Plus tard, elle a été enlevée.
Comment un objet intègre l’inconscient collectif ? Qu’est-ce-que la société décrète être art ? Comment chaque individu perçoit cet objet ? Objet d’une autre culture, copié, objet de l’ancien colon.

Étant trop jeune pour être à la retraite, l’organisation d’un tour du monde de jours fériés pour l’année 2014 parait souhaitable. Le trajet est arbitraire. Quant aux cartes, il n’y est laissé que les pays qui permettent de ne pas travailler.

Cette photographie a été prise à la frontière entre la Libye et l’Egypte. Il y avait une caserne militaire à cet endroit. Suite à un bombardement, la caserne a disparu. Mais comment ces briques se sont-elle retrouvées entassées de cette manière ?

Cette série de photographies retranscrit ce qui visuellement provoque une crise d’angoisse chez des patients en hôpital psychiatrique. La prise de vue a été considérée comme validée quand le patient finissait par rentrer dans un état d’angoisse devant la photographie.

Oie espionne, comment me-suis je retrouvée à faire partie des tiens? Dialogue avec des personnages de l’actualité, des extraits de films, de livres, de chansons, de poèmes et de pièces de théatre classiques et contemporaines. Le poète suicidaire répond à une marionnette condamnée à mort. Farid Al Atrash commente le tout alors que Naguib Sorour parle des révolutions. Tout cela est ponctué d’emails facebook, d’anecdotes et d’une chorégraphie.

Collecte de périples administratifs vécus par différentes personnes dans plusieurs pays.
Cette collecte est unifiée par le style, le récit à la première personne et les précisions spatio-temporelles donnant l’impression que ces périples ont été vécus par une seule personne.

Le cimetière comme aire de jeux.
Un rapport différent à cet espace pour une enfant y ayant grandit.

Les frontières ont été ôtées de leurs contextes. Elles sont simplement reprises comme des lignes graphiques. Selon leurs raisons d’être (naturelles, amicales ou conflictuelles), les lignes se différencient.

Collection d’images trouvées sur internet en recherchant sur différents navigateurs les frontières entre les pays. Comment ce monde virtuel sensé être sans frontière nous montre-t-il les frontières?